mercredi 19 novembre 2014

Jeudi 13 novembre - Le grand froid russe


Coucou calinou !

Aujourd’hui, c’était la séance contes à cali, l’occasion de voyager jusqu’en Russie, le grand pays où il fait froid… et où se cache Babayaga, la terrible sorcière mangeuse de petite fille. Mais les cinq sœurs du conte ont un plan, et cachée les unes sous les robes des autres, ces petites rusées réussissent à duper la vilaine dans sa terrible maison aux pattes de poule. Celle-là, persuadée de n’avoir à faire qu’à l’ainée lui demande chaque jour une nouvelle tâche irréalisable, mais heureusement, la jeune fille est assistée de ses quatre complices et ensemble, soudées comme les doigts de la main, elles arrivent à les réaliser. Jusqu’au jour où elle propose à Babyaga de la libérer dans le cas où elle gagnerait une partie d’échec contre elle.  Aidée par la cadette championne internationale d’échec toutes catégories confondues, l’ainée s’en sort haut la main ! La sorcière redevient alors  une jeune et jolie princesse ! Ouf, tout est bien qui finit bien. Et on a eu le temps d’inventer les poupées russes au passage, quelle aventure merveilleuse pour cette séance consacrée aux contes d’ici et d ‘ailleurs qui nous a fait voyagé jusqu’en terre glacée !

Et au tour des petits de s’émerveiller devant les poupées, parce qu’ici, on ne fait pas les choses à moitié, et en bons professionnels du bricolage, du camouflage mais surtout en mise en scène d’histoires, on présente sous les yeux émerveillés de merveilleuses matriochkas ! Et plus encore, quelle surprise lorsque soudain, la vilaine sorcière –en réalité une Calinou savamment déguisée - devient après un simple tour sur elle-même une princesse à la robe magnifique ! Evidemment, chacun veut sa propre poupée, mais Cali a pensé à tout, et de retour à la garderie, nos marmots ont pu colorier les sœurs du conte à leur manière.

Mais revenons-en à nos histoires. Après la Russie et ces paysages enneigés d’ailleurs, nous voilà de retour ici, en France, où le vilain petit canard endure tous les quolibets. Pensez-vous, un oiseau gris, qui ne ressemble à personne, et qui ne parle même pas la même langue que ses frères et sœurs !  Le pauvre va de nid, en marre, en falaise et rencontre tous ce qui vole, mais jamais personne ne l’accepte, trop gris, trop gros, trop ceci, trop cela… L’oisillon désespéré arrive par le hasard le plus grand sur un groupe de cygnes tous blancs. Et surprise, il parle leur langue ! Il y a même des oiseaux qui lui ressemblent ! Enfin il a trouvé ses frères !
Et la marionnette grise sur la main de Solène de se changer en oiseau blanc ! Parce que oui, petit cygne est devenu grand, et tout aussi blanc que ses parents ! Et finalement, on est d’accord, un cygne, c’est plus joli qu’un canard, n’est-ce pas. Après tant de péripéties, quelques histoires supplémentaires viennent rassasier les plus friands d’histoires merveilleuses, tandis que quelques gâteaux gentiment préparés par une maman viennent combler les plus gourmands tout court.

Mais déjà, il est temps de repartir. Je remets l’histoire dans mon sac, à la semaine prochaine !


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