Aujourd’hui, c’était la séance
contes à cali, l’occasion de voyager jusqu’en Russie, le grand pays où il fait
froid… et où se cache Babayaga, la terrible sorcière mangeuse de petite fille.
Mais les cinq sœurs du conte ont un plan, et cachée les unes sous les robes des
autres, ces petites rusées réussissent à duper la vilaine dans sa terrible
maison aux pattes de poule. Celle-là, persuadée de n’avoir à faire qu’à l’ainée
lui demande chaque jour une nouvelle tâche irréalisable, mais heureusement, la
jeune fille est assistée de ses quatre complices et ensemble, soudées comme les
doigts de la main, elles arrivent à les réaliser. Jusqu’au jour où elle propose
à Babyaga de la libérer dans le cas où elle gagnerait une partie d’échec contre
elle. Aidée par la cadette championne
internationale d’échec toutes catégories confondues, l’ainée s’en sort haut la
main ! La sorcière redevient alors
une jeune et jolie princesse ! Ouf, tout est bien qui finit bien.
Et on a eu le temps d’inventer les poupées russes au passage, quelle aventure
merveilleuse pour cette séance consacrée aux contes d’ici et d ‘ailleurs qui nous a fait voyagé
jusqu’en terre glacée !
Et au tour des petits de
s’émerveiller devant les poupées, parce qu’ici, on ne fait pas les choses à
moitié, et en bons professionnels du bricolage, du camouflage mais surtout en
mise en scène d’histoires, on présente sous les yeux émerveillés de
merveilleuses matriochkas ! Et plus encore, quelle surprise lorsque
soudain, la vilaine sorcière –en réalité une Calinou savamment déguisée - devient
après un simple tour sur elle-même une princesse à la robe magnifique !
Evidemment, chacun veut sa propre poupée, mais Cali a pensé à tout, et de
retour à la garderie, nos marmots ont pu colorier les sœurs du conte à
leur manière.
Mais revenons-en à nos histoires.
Après la Russie et ces paysages enneigés d’ailleurs,
nous voilà de retour ici, en France,
où le vilain petit canard endure tous les quolibets. Pensez-vous, un oiseau
gris, qui ne ressemble à personne, et qui ne parle même pas la même langue que
ses frères et sœurs ! Le pauvre va
de nid, en marre, en falaise et rencontre tous ce qui vole, mais jamais
personne ne l’accepte, trop gris, trop gros, trop ceci, trop cela… L’oisillon
désespéré arrive par le hasard le plus grand sur un groupe de cygnes tous
blancs. Et surprise, il parle leur langue ! Il y a même des oiseaux qui
lui ressemblent ! Enfin il a trouvé ses frères !
Et la marionnette grise sur la
main de Solène de se changer en oiseau blanc ! Parce que oui, petit cygne
est devenu grand, et tout aussi blanc que ses parents ! Et finalement, on
est d’accord, un cygne, c’est plus joli qu’un canard, n’est-ce pas. Après tant
de péripéties, quelques histoires supplémentaires viennent rassasier les plus friands
d’histoires merveilleuses, tandis que quelques gâteaux
gentiment préparés par une maman viennent combler les plus gourmands tout
court.
Mais déjà, il est temps de
repartir. Je remets l’histoire dans mon sac, à la semaine prochaine !