1er Octobre 2015 - La nuit, tous les rêves sont permis !

L'automne arrive, la nuit tombe de plus en plus vite. Et à Cali cette semaine, nous l'avons faite tombé encore plus vite pour les enfants venus écouter nos histoires.

Tout d'abord, Oscar voulait « enlever la nuit », et beaucoup d'auditeurs le soutiennent. Parce que c'est vrai que la nuit, c'est bien ennuyant : on ne peut pas jouer, on ne peut pas nager, il fait tout noir… Autant de bonnes raisons de ne pas aller se coucher comme le voudrait maman. Mais justement, maman va lui montrer qu'il se trompe : on peut faire des cabanes avec la couette, distinguer pleins de noirs différents… et surtout rêver, ce que ne tarde pas à faire Oscar !

Fort heureusement, les enfants sont restés éveillés pour la deuxième histoire. Quatre drôles de personnages, voleurs ou chasseurs selon les avis des auditeurs, dont trois armés d'épuisettes, sont en forêt. Ils voient un petit oiseau. Le petit dernier dit « salut ! », mais les trois autres ont un plan pour l'attraper. Vont-ils y parvenir ? … Bien sûr que non ! Même en s'y reprenant à plusieurs fois, l'oiseau s'échappe toujours. Alors que lorsque le petit dernier lui donne du pain, ce n'est pas un, ni deux, ni trois amis oiseaux qu'il se fait, mais une page entière remplie d'oiseaux ! Malheureusement, les trois bêtes chasseurs vont tenter de les capturer, ce qui leur coûtera une grande fuite à travers les bois…  avant de recommencer !

Puis Émeline tire de son sac non plus une histoire, mais une étrange machine qui a enregistré de nombreux cris d'animaux de nuits, et un peu de jour aussi (comprenez : un ordinateur). Pour mieux les entendre, les enfants accélèrent la tombée de la nuit en mettant leurs mains devant leurs yeux, et devinent presque à chaque fois le nom du petit animal qui nous rend une visite sonore. Selon l'avis général, ils sont même bien meilleurs que les grands présents dans la salle.

Et maintenant, on va au dodo ? Nan, bien sûr ! On continue selon la tradition à lire des histoires ou dessiner, en attendant le retour des parents qui, eux emmèneront les enfants au lit, armés d'un nouveau livre, et certainement peu désireux d'« enlever la nuit » !