Ce Jeudi
5 février 2015, nos quatre conteuses du jour se sont envolées pour le
Haut-du-lièvre pour un atelier autour des plumes.

La ronde des enfants commence, un
groupe s’en va, un autre arrive. Les acteurs se remettent en place et la
représentation commence de nouveau. Betty, Harry, les plumes, l’escargot, les
fleurs en papier, le mariage, tout y est. Comme leurs prédécesseurs, les
enfants sont époustouflés par le mariage et sont ravis de pouvoir repartir avec
leur petite plume. Ils sont tellement joyeux qu’ils redemandent une histoire.
Marie se saisit avec vivacité du sac et en sort Tico et les ailes d’or. L’histoire d’un petit oiseau nommé Tico qui
n’a pas d’ailes. Heureusement il a beaucoup d’amis qui l’aident à surmonter son
handicap. Un jour, il croise la route d’un génie, et il lui demande la paire
d’ailes dorées dont il a toujours rêvé. Le génie lui accorde et c’est ravi
que Tico retourne voir ses amis, mais ces-derniers le rejettent sans nul doute
par jalousie. Tico, se retrouvant seul, erre sans véritable but. Sur son chemin
il va découvrir des hommes malheureux pour qui une plume d’or peut tout
changer. Dans un élan de générosité, il offre une plume à un jeune homme. Alors
qu’il arrache sa plume d’or, une autre pousse mais à sa grande surprise, elle
est noire comme de l’encre. Pour retrouver ses amis, il décide d’offrir chacune
de ses plumes tantôt à une future mariée tantôt à un pêcheur jusqu’à ce que son
plumage soit entièrement devenu aussi noir que l’ébène. Et c’est devant les
yeux des petits oisillons émerveillés
de l’école que Tico vole à vive allure retrouver ses amis. Et c’est à ailes
déployés qu’ils l’accueillent avec beaucoup d’amour. Bien qu’ils possèdent tous
des ailes noires, chacun des oiseaux possède sa propre singularité. Nos petits canaris n’étaient pas rassasiés et
demandaient de nouvelles histoires.
A
peine le temps de lire quelques histoires de manière personnalisée, que l’hiver
pointe le bout de son nez, il est temps pour nos quatre belles oies de
remballer leurs plumes et de migrer vers les vallées au climat plus clément du
centre ville, en attendant bien sûr le prochain printemps pour remonter lire de
nouveaux récits.
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